POURQUOI COMMENCER UN ENTRAÎNEMENT SPORTIF PAR DU CARDIO OU DE LA MUSCULATION, ALORS QUE LE COMMANDANT EN CHEF EST LE CERVEAU ?
LE MONDE SPORTIF A SU ENTRAÎNER CE QU’IL VOIT (LE CORPS, LES MUSCLES).
Avec les pods Neural Trainer de LCE DISTRIBUTION, il est temps maintenant d’entraîner ce qu’il se ne voit pas : le cerveau
Aujourd’hui, le lien est fait entre performances sportives, agilité du fonctionnement cérébral et réactivité des fonctions visuo-motrices.
Car qui dit bonnes fonctions visuelles dit bonne extraction des données issues de l’environnement. Ce qui va permettre ensuite aux sportifs de bien se placer sur le terrain et de “lire le jeu” des adversaires, pour mieux performer.
Et il suffit parfois de quelques dizaines de millisecondes pour faire la différence ! La Fédération Française de Tennis a publié les chiffres : 50 ms de temps de réaction gagné, c’est 2,1 m de distance anticipée en plus par le sportif.
Cela donne bien sûr l’avantage. Les chercheurs Crognier et Féry dans un travail publié en 2006 ont analysé le jeu de joueurs de tennis. Les conclusions sont sans appel : lorsque les joueurs contrôlent les échanges, ils anticipent à 78% la direction du coup de l’adversaire. Mais cela chute à 50% quand les joueurs ont moins l’avantage.
Ainsi, anticiper ce n’est pas seulement déduire le jeu de l’adversaire, mais aussi l’induire et l’influencer !
Au-delà des meilleures performances, il faut aussi voir dans les entraînements cognitifs un moyen d’obtenir des résultats qui durent dans le temps
Ainsi, l'étude de Wilkerson a démontré qu’après 6 semaines d’entraînement, il y avait une amélioration du temps de réaction visuomotrice de l’ordre de 20 à 25%, qui s'est maintenue pendant 12 semaines.
On l’a vu, l’évolution des performances sportives est fortement corrélée à l’augmentation des capacités cognitives et visuomotrices.
Mais comment cela s’explique ?
En fait, il faut imaginer tout un foisonnement de chemins (les circuits neuronaux) qui peuvent être modifiés en fonction des événements auxquels notre cerveau est confronté. Chaque événement laisse une trace d’apprentissage. Ce sont ces traces qui vont pousser un cerveau aux capacités cognitives élevées à adapter les circuits neuronaux pour nous rendre plus efficaces dans notre réponse à cet événement.
Un retard, même faible dans le traitement neuronal de l'entrée visuelle, pourrait avoir un impact majeur sur la capacité d'anticiper les charges externes et de générer efficacement une tension musculaire qui fournira un bon niveau de stabilité dynamique de l'articulation.
Une étude réalisée par Wilkerson en 2016 (Assessment and Training of Visuomotor Reaction time for Football injury prevention) a fait le lien entre le temps de réaction de certains athlètes et le risque qu’ils ont de se blesser (entorses, ligament croisé antérieur, …).
Le principe : 76 joueurs de football ont fait partie de cette étude dont la 1ère étape a consisté pour les athlètes, à venir désactiver des dispositifs lumineux en les touchant avec les mains à mesure que ceux-ci s’éclairaient de manière aléatoire.
Ceux qui ont obtenu les meilleurs résultats ont fait partie du groupe de contrôle (le groupe témoin). A l’inverse, ceux qui ont obtenu de moins bons résultats ont constitué le groupe d’entraînement.
Ce sont par ailleurs eux qui avaient les moins bons résultats en termes de mémoire visuelle.
Ces 2 groupes ont suivi un entraînement pendant 6 semaines, puis ont réitéré cet exercice.
Résultats :
LCE Distribution