Améliorer ses performances en escrime

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Un escrimeur peut être rapide de bras, mais s’il est lent de regard, le placement de son geste ou l’alignement de son corps ne sera pas optimal.

Qui plus est, c’est un sport plaçant les sportifs dans des situations perpétuelles de double tâche. Ils sont tour à tour attaquants et défenseurs, et doivent changer de casquette parfois de manière instantanée, suite à une feinte ou une attaque de leur adversaire. 

Voir mieux pour agir mieux

Au-delà des entraînements techniques que les escrimeurs suivent, les entraînements perceptifs peuvent leur permettre de se démarquer. Et notamment, l’entraînement de la vision, qui est longtemps resté peu exploré.

Or, la capacité de voir la profondeur aide dans l’évaluation de la distance et permet de programmer des gestes en fonction de la vitesse d’éloignement de certains objets, ou adversaires. Une approche neurovisuelle va notamment permettre d’améliorer :

  • les perceptions,
  • la cognition,
  • l’acte moteur en soi avec une diminution du temps de réaction et une accélération de la prise de décision même sous stress cognitif.

C’est la raison pour laquelle un entraînement avec Neural Trainer et les différents stimuli lumineux que les yeux et le cerveau vont devoir traiter, a toute sa place dans la vie de l’escrimeur.

Un regard affûté pour un coup sûr ! 

Si vous êtes un bretteur cherchant à améliorer ses performances et que vous aimeriez pouvoir compter sur votre capacité à traiter toute nouvelle information le plus rapidement possible, la solution Neural Trainer est faite pour vous.

APPROCHES NEUROVISUELLES ET COGNITIVES • 

POUR LES ESCRIMEURS • 

APPROCHES NEUROVISUELLES ET COGNITIVES • 

POUR LES ESCRIMEURS • 

Combiner les approches neurovisuelles et cognitives

Dans le livre de Daniel Popelin intitulé Escrime : enseignement et entraînement, l’auteur explique que l’amélioration des réponses qu’un escrimeur apportera face aux mouvements de son adversaire, dépendent bien sûr d’aspects techniques précis. Mais aussi de facteurs cognitifs. 

Il s’agit donc de combiner les approches neurovisuelles et cognitives, afin de pouvoir apporter, en tant qu’escrimeur, la meilleure réponse possible à une situation qui vient de se produire. 

S’il n’est pas toujours simple de quantifier l’apport d’un entraînement sur une performance précise, il est tout de même possible de retenir un chiffre. En 2015, 35% des athlètes de ce centre proposant des entraînements cognitifs, sont devenus champions d’Europe ou du monde.

Action, réaction

L’escrime est une discipline particulière où les situations de double tâche sont constantes. 

C’est sur ce point que se sont basés les chercheurs M. Gutierrez-Davila et al. lorsqu’ils ont publié en 2017, leur étude intitulée Effect of dual-attention task on attack and defensive actions in fencing”. 

Comment réagit un escrimeur lorsque son cerveau détecte un léger stimulus ? Quel type de défense met-il en place face à une attaque ?

Pour répondre à ces questions, les réactions de 25 escrimeurs ont été étudiées. 

Lorsqu’un escrimeur dirige son arme pour le menacer et doit traiter une nouvelle information, il est en situation de double tâche. L’attention étant une ressource limitée, il serait alors logique que l’une ou l’autre de ces actions (diriger son arme pour menacer un adversaire, ou bien répondre à un stimulus nouveau) pâtisse du cumul de ces activités.

Or, l’étude montre que si face à un léger stimulus, le temps de réaction augmente et la force diminue, alors que face à une véritable attaque, la situation de double tâche n’a par contre aucun effet sur le temps de réaction. 

Une chose est sûre : les processus perceptifs et attentionnels jouent un rôle majeur dans les performances d’un escrimeur, dans le cas d’une compétition. 

Le temps de réaction, lui, est au cœur de toute action, et varie en fonction de l’importance d’un stimulus.

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